Il inspira longuement, respirant l'air frais et agréable, la fraîcheur qui émanait de la rivière. Depuis peu, il était de retour chez lui, aprés trois ans d'abscence, alors que tout le monde le croyait mort. La mort...c'était parfois une réalité dure à accepter, également pour les veuves des hommes de Kenshin, tués par le royaume des ténèbres. Dans l'ordre des choses, kenshin haïssait les ténébres, et leur chef Leila. Il se devait de jurer leur perte, de les anéantir. Pour la paix de son peuple, la prospérité de son royaume et la sécurité de sa soeur Kutchaï. Pour son titre de prince.C'était là son devoir, et un honneur plus qu'une obligation. Ce serait certes difficile, mais il en serait capable. Aprés tout, il était revenu vivant aprés ces trois années... Kenshin soupira, passant une main dans ses cheveux en un geste d'impatience et de mécontentement. Lui, le prince du royaume du feu...Se battre était sa déstinée, et si la mort suivait, alors il ne s'en plaindrait pas. Il voulait à tout prix protéger sa coeur, également. Elle que les ténébres voulaient tuer. Kenshin se kura à lui-même de ne jamais els laisser s'en approcher. Il la protégerait, pour toujours. Il regarda nonchalement l'eau couler dans le nid de la rivière. Ryuketsu était toujours à sa ceinture. Il en caressa la garde du bout de ses doigts, le regard absent. Il avait reçu cette épée avant de partir vers le royaume des ténébres avec ses hommes. C'était son arme, son unique arme pour se battre. Et c'était avec cette épée qu'il vaincrait le mal. Il en avait été décidé ainsi. Il entendit alors des pas feutrés s'approcher. Il se retourna, ne cryant nullement une présence hostile de ces terres calmes, et vit Kitchaï. Il sourit légèrement à sa petite soeur. Il n'était pas dans les habitudes de Kenshin de sourire, lui qui était d'un naturel taciturne et bien plat. Mais Kitchaï était certainement la seule personne avec qui il se comportait "chaleureusement", certainement car il était de trois ans son frère aîné. Elle était si importante pour lui, cette jeune femme si adorable et agréable. Il ne pouvait se fair eà l'idée qu'un jour peut-être, elle puisse être blessée.
-Bonjour.
Dit-il d'une voix neutre. Ils avaient beu être frère et soeurs, se saluer avec des "salut, comment ça roule?" n'était pas dans leurs habitudes. Il restait toujours poli avec elle, marque du respect qu'il lui portait. Il ne savait trop quel point aborder avec elle, de quoi parler...Et penser qu'il avait été absent trois années sans la voir était aussi douloureux.